Le temple des francs-maçons

Le temple des francs-maçons

Le temple des francs-maçons

Une visite conduite par

Monsieur Alain Marti

Samedi 16 novembre 2024 à 10 h 30,

6, rue de la Scie

Depuis le 18e siècle, la franc-maçonnerie s’est répandue dans beaucoup de pays, sur tous les continents. Bien qu’elle reste extrêmement discrète, sa présence est attestée un peu partout. Elle a fait l’objet de condamnations, d’interdictions et de persécutions, mais elle resurgit toujours. Les bruits les plus variés courent sur elle. Elle a des partisans et des adversaires. En Suisse, elle a même été l’objet d’une initiative populaire tendant à son interdiction, initiative qui fut repoussée à une forte majorité. Qu’est-elle au juste ? A-t-elle un pouvoir ? Exerce-t-elle une influence sur la vie de la société ? A quoi ses membres sont-ils tenus ? Quels sont leurs engagements ?  

Le 16 novembre, nous aurons l’opportunité rare de visiter un temple des francs-maçons de Genève et de poser toutes questions utiles pour comprendre le rôle de cette société.

 

Alain Marti, membre de la SHAG depuis des décennies, présentera les lieux, l’histoire et les buts de la franc-maçonnerie.

 

Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée.

 

 

Le programme de l’automne 2024, visites et conférences

Le programme de l’automne 2024, visites et conférences

   Programme de la SHAG

Automne 2024

 

Jeudi 19 septembre 2024
18h30

Archives d’État

Conférence de Mme Virginie Pochon
Historienne

La fraude alchimique au Moyen Âge.

L’affaire Symoël Peyretus (1443-1444)

 

Jeudi 17 octobre 2024

Conférence de Mme Anne de Weck
Archéologue

La villa et le castrum de Chancy.

Grandeurs palatiales enfouies

Conférence annulée

 

Samedi 16 novembre 2024
10h30

Rue de la Scie 6

Visite par M. Alain Marti

Le temple des francs-maçons

 

Samedi 14 décembre 2024
10h30

Rue du Stand 36

Visite par Mme Marianne Papaioannou-Hofer et M. Rémy Mattenberger
Archiviste et ancien archiviste

Musée des Exercices de l’Arquebuse et de la Navigation

 

Les personnes qui souhaiteraient présenter une communication dans le cadre de la prochaine saison peuvent écrire à l’adresse suivante : info@shag-geneve.ch

 

 

Dernier ouvrage publié par la SHAG

Dernier ouvrage publié par la SHAG

Gustave de Beaumont 1851-1922.
Peintre de la vie genevoise

Mémoires et documents 69

par Coraline Gajo-Guyot

Peintre reconnu et respecté de son vivant Gustave de Beaumont est l’auteur d’une impressionnante production d’œuvres composées d’huiles sur toile, d’aquarelles ou encore de fresques. Au cours de sa carrière, il pratiquera allégrement tous les genres passant sans difficulté des motifs bucoliques au réalisme puis à la peinture de paysage. Sa participation active aux sociétés et manifestations culturelles, ainsi que son poste de professeur à l’École des Beaux-Arts le placent au cœur d’un vaste réseau artistique en Suisse, mais également à l’étranger. Après son décès survenu le 25 octobre 1922 à Genève, un accrochage posthume lui est consacré au Musée d’art et d’Histoire de Genève présentant près de 150 œuvres différentes dont un grand nombre font l’objet d’une vente.

Pourtant, moins de dix ans après sa mort, il tombe complètement dans l’oubli. Ses succès passés s’estompent et ses toiles sont décrochées des cimaises pour rejoindre des collections privées rarement exposées, attestant que la limite entre une célébrité immédiate et une gloire posthume est souvent fine. La présente monographie souhaite faire (re)découvrir son œuvre et réinscrire Gustave de Beaumont dans un discours historique dont il a été trop longtemps exclu.

 

Coraline Gajo-Guyot est assistante-doctorante à l’Université de Neuchâtel. Elle y prépare une thèse de doctorat en cotutelle avec l’École du Louvre de Paris. Sa recherche porte sur les artistes suisses en formation à Paris à la fin du XIXe siècle (1850-1900). C’est au cours de son master en histoire de l’art, spécialisation en sciences historiques de la culture à l’Université de Lausanne qu’elle s’intéresse à la figure oubliée de Gustave de Beaumont. En 2019, elle est co-commissaire de l’exposition « L’ami genevois : Gustave de Beaumont (1851-1922) » au musée Eugène Burnand. Actuellement, et en parallèle de ses recherches doctorales, elle œuvre encore comme collaboratrice scientifique au sein de l’association des Amis de Gustave de Beaumont de Genève.

Édité par la Société d’histoire et d’archéologie et les Éditions Château-Attinger,
1 volume, ISBN: 978-2-9406-3767-6

 

 

La villa et le castrum de Chancy.  Grandeurs palatiales enfouies

La villa et le castrum de Chancy. Grandeurs palatiales enfouies

La villa et le castrum de Chancy.

Grandeurs palatiales enfouies

 

Conférence annulée

La conférence de Mme Anne de Weck proposée par la SHAG doit malheureusement être reportée à une date ultérieure pour des raisons indépendantes de notre volonté. 

Pour celles et ceux qui souhaiteraient écouter une conférence ce même soir, nous recommandons la conférence de M. Jérémie Foa qui présentera au MIR (Musée international de la Réforme) son dernier ouvrage Tous ceux qui tombent. 

En raison du nombre limité de places, il est recommandé de s’inscrire pour participer à cet événement https://www.musee-reforme.ch/event/survivre-dans-les-guerres-de-religions/

Conférence

Jeudi 17 octobre à 18h.30

 

Survivre dans les guerres de religions

Jeudi 17 octobre Musée International de la Réforme 18h.30

Après le retentissant Tous ceux qui tombent (La Découverte, 2021) où Jérémie Foa décrivait la Saint-Barthélemy comme un massacre commis par des voisins sur des voisins, l’historien publie SurvivreUne histoire des guerres de religion (Seuil 2024). Le chercheur enquête sur la nécessaire dissimulation de l’identité par le déguisement et le mensonge pour pouvoir échapper aux massacres. Une approche novatrice dont Jérémie Foa parlera au MIR, éclairant d’un jour nouveau quelques-unes des pages les plus noires de l’histoire de la France et de la Réforme.

 

Programme

18h.00 : visite libre de l’exposition
18h.30 : conférence
20h.00 : verrée

 

Inscription

Entrée libre, inscription recommandée avant le 12 octobre 2024.
Apéritif après la conférence
Chapeau à la sortie

 

 

 

La fraude alchimique au Moyen Âge. L’affaire Symoël Peyretus (1443-1444)

La fraude alchimique au Moyen Âge. L’affaire Symoël Peyretus (1443-1444)

La fraude alchimique au Moyen Âge

L’affaire Symoël Peyretus

(1443-1444)

 

Une conférence présentée par

Madame Virginie Pochon,
historienne,

assistante-doctorante en histoire médiévale à l’Université de Genève

Jeudi 19 septembre 2024 à 18 h 30,

Archives d’État de Genève, Ancien Arsenal,
1, rue de l’Hôtel-de-Ville

La richesse de la science alchimique est redécouverte en Occident à partir du XIIe siècle grâce aux traductions latines de nombreux traités de savants grecs et arabes composés durant les siècles précédents. Comme l’ont montré les travaux des historiens menés ces dernières années, les applications de l’alchimie sont en effet nombreuses et ne se limitent pas à la production de métaux précieux par le biais de la transmutation. Les alchimistes seraient également capables de fabriquer un élixir pouvant guérir toutes les maladies et ainsi prolonger la vie de manière significative. Par ailleurs, les procédés alchimiques, telles la distillation ou la création de produits de synthèse comme les pigments, sont aussi utilisés par certains corps de métiers à l’instar des apothicaires, des épiciers ou encore des peintres.

Les promesses de l’ars alchimiae sont donc nombreuses. Certains individus peu scrupuleux l’ont du reste bien compris et vont tenter d’en tirer profit. Ainsi, dès le milieu du XIIIe siècle, les sources judiciaires révèlent plusieurs affaires dans lesquelles des personnes s’approprient le discours et les pratiques alchimiques à des fins criminelles. C’est notamment le cas d’un certain Symoël Peyretus, un juif de Nice, condamné en 1444 par les vidomnes et syndics de Genève pour avoir entre autres produit de la fausse monnaie à partir de métaux dits « alchimiques ». De par son ampleur – pas moins de 40 folios – ce procès conservé aux Archives d’État de Genève est l’un des témoins les plus précieux de la fraude alchimique médiévale.

Virginie Pochon est doctorante et assistante en histoire médiévale à l’Université de Genève. Elle prépare actuellement une thèse de doctorat sous la direction de Franco Morenzoni (prof. honoraire de l’Université de Genève) et de Jean-Patrice Boudet (prof. honoraire de l’Université d’Orléans). Ses recherches portent sur les discours et les mécanismes de répression de l’alchimie dans la seconde partie du Moyen Âge (XIIIe-XVe siècles).

Image: AEG, PC 80 1e série.

 

 Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée.