La villa et le castrum de Chancy.  Grandeurs palatiales enfouies

La villa et le castrum de Chancy. Grandeurs palatiales enfouies

La villa et le castrum de Chancy.

Grandeurs palatiales enfouies

 

Conférence annulée

La conférence de Mme Anne de Weck proposée par la SHAG doit malheureusement être reportée à une date ultérieure pour des raisons indépendantes de notre volonté. 

Pour celles et ceux qui souhaiteraient écouter une conférence ce même soir, nous recommandons la conférence de M. Jérémie Foa qui présentera au MIR (Musée international de la Réforme) son dernier ouvrage Tous ceux qui tombent. 

En raison du nombre limité de places, il est recommandé de s’inscrire pour participer à cet événement https://www.musee-reforme.ch/event/survivre-dans-les-guerres-de-religions/

Conférence

Jeudi 17 octobre à 18h.30

 

Survivre dans les guerres de religions

Jeudi 17 octobre Musée International de la Réforme 18h.30

Après le retentissant Tous ceux qui tombent (La Découverte, 2021) où Jérémie Foa décrivait la Saint-Barthélemy comme un massacre commis par des voisins sur des voisins, l’historien publie SurvivreUne histoire des guerres de religion (Seuil 2024). Le chercheur enquête sur la nécessaire dissimulation de l’identité par le déguisement et le mensonge pour pouvoir échapper aux massacres. Une approche novatrice dont Jérémie Foa parlera au MIR, éclairant d’un jour nouveau quelques-unes des pages les plus noires de l’histoire de la France et de la Réforme.

 

Programme

18h.00 : visite libre de l’exposition
18h.30 : conférence
20h.00 : verrée

 

Inscription

Entrée libre, inscription recommandée avant le 12 octobre 2024.
Apéritif après la conférence
Chapeau à la sortie

 

 

 

La fraude alchimique au Moyen Âge. L’affaire Symoël Peyretus (1443-1444)

La fraude alchimique au Moyen Âge. L’affaire Symoël Peyretus (1443-1444)

La fraude alchimique au Moyen Âge

L’affaire Symoël Peyretus

(1443-1444)

 

Une conférence présentée par

Madame Virginie Pochon,
historienne,

assistante-doctorante en histoire médiévale à l’Université de Genève

Jeudi 19 septembre 2024 à 18 h 30,

Archives d’État de Genève, Ancien Arsenal,
1, rue de l’Hôtel-de-Ville

La richesse de la science alchimique est redécouverte en Occident à partir du XIIe siècle grâce aux traductions latines de nombreux traités de savants grecs et arabes composés durant les siècles précédents. Comme l’ont montré les travaux des historiens menés ces dernières années, les applications de l’alchimie sont en effet nombreuses et ne se limitent pas à la production de métaux précieux par le biais de la transmutation. Les alchimistes seraient également capables de fabriquer un élixir pouvant guérir toutes les maladies et ainsi prolonger la vie de manière significative. Par ailleurs, les procédés alchimiques, telles la distillation ou la création de produits de synthèse comme les pigments, sont aussi utilisés par certains corps de métiers à l’instar des apothicaires, des épiciers ou encore des peintres.

Les promesses de l’ars alchimiae sont donc nombreuses. Certains individus peu scrupuleux l’ont du reste bien compris et vont tenter d’en tirer profit. Ainsi, dès le milieu du XIIIe siècle, les sources judiciaires révèlent plusieurs affaires dans lesquelles des personnes s’approprient le discours et les pratiques alchimiques à des fins criminelles. C’est notamment le cas d’un certain Symoël Peyretus, un juif de Nice, condamné en 1444 par les vidomnes et syndics de Genève pour avoir entre autres produit de la fausse monnaie à partir de métaux dits « alchimiques ». De par son ampleur – pas moins de 40 folios – ce procès conservé aux Archives d’État de Genève est l’un des témoins les plus précieux de la fraude alchimique médiévale.

Virginie Pochon est doctorante et assistante en histoire médiévale à l’Université de Genève. Elle prépare actuellement une thèse de doctorat sous la direction de Franco Morenzoni (prof. honoraire de l’Université de Genève) et de Jean-Patrice Boudet (prof. honoraire de l’Université d’Orléans). Ses recherches portent sur les discours et les mécanismes de répression de l’alchimie dans la seconde partie du Moyen Âge (XIIIe-XVe siècles).

Image: AEG, PC 80 1e série.

 

 Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée. 

 

 

L’Hôtel de ville

L’Hôtel de ville

L’Hôtel de Ville

Une visite conduite par

Madame Babina Chaillot Calame,
conservatrice cantonale des monuments

Jeudi 13 juin 2024 à 18 h 00,

Hôtel de Ville, cour centrale
2, rue de l’Hôtel-de-Ville

L’Hôtel de Ville de Genève trouve son origine dans une maison achetée en 1405 par les syndics de la cité, épaulée cinquante ans plus tard par la tour Baudet. Les autorités genevoises siègent ainsi dans ces bâtiments depuis près de six cent vingt années. L’ensemble est transformé et développé tout au long des siècles par l’adjonction de locaux de réunion et d’autres voués à l’exercice du pouvoir, desservis par une tour d’accès monumentale dressée au cours de la seconde moitié du XVIe siècle. L’Hôtel de Ville prend son allure actuelle au début du XVIIIe siècle, avec la construction de trois ailes au sud et à l’est.

Dans le cadre du chantier de restauration qui vient de s’achever, la visite consistera en la découverte de la salle des Pas-Perdus et des salons dits bleu, jaune et de l’Alabama. La première se distingue par son plafond en sapin, mouluré, assemblé en 1474. Les trois autres espaces, créés en 1863 et encore pourvus de leurs riches décors, mobiliers et objets d’époque, ont été le théâtre d’événements historiques importants, tels que la signature des Conventions de Genève en 1864 et la conclusion en 1872 de l’arbitrage international intervenu entre les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Babina Chaillot Calame est historienne de l’art et conservatrice cantonale des monuments. Elle a supervisé la restauration de l’Hôtel de Ville, en particulier celle de la salle des Pas-Perdus et des salons.

 

Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée.

 

 

Genève, ville nouvelle: La ceinture fazyste (1850-1914)

Genève, ville nouvelle: La ceinture fazyste (1850-1914)

Genève, ville nouvelle:

La ceinture fazyste (1850-1914)

Une conférence présentée par

David Ripoll
Historien

Jeudi 23 mai 2024 à 18 h 30,

Archives d’État de Genève,
1, rue de l’Hôtel-de-Ville

 

Longtemps retranchée derrière un imposant dispositif bastionné, Genève abat ses remparts et entame sa mue au milieu du XIXe siècle. Il aura fallu rien moins qu’une révolution pour décréter l’ouverture de la ville, faire table rase et penser l’extension urbaine dans des termes entièrement nouveaux. Qu’est-ce qu’une cité une fois ouverte? Quelle forme est-elle appelée à prendre? En l’espace d’un demi-siècle, l’agrandissement en question donnera lieu à une couronne d’édifices, de rues, de places et de boulevards: c’est ce que l’on connaît aujourd’hui sous le terme de «ceinture fazyste», du nom de James Fazy, l’homme politique qui en a été la cheville ouvrière.

Cette extension est d’abord le fruit d’un programme. Penser les circulations, les espaces publics, les réseaux techniques; régler les pleins et les vides, les flux et les dépôts; prévoir l’implication respective des pouvoirs publics et de l’initiative privée: la tâche est alors totalement inédite, et les moyens sont à inventer. Toute la question est de planifier sans contraindre, de favoriser le développement tout en laissant à l’économie le soin d’en régler le cours. L’ambition est tout à la fois cosmopolite et attentive aux nouveaux modes de vie auxquels aspire la bourgeoisie. Qu’il s’agisse des salles de spectacle ou des promenades publiques, de la banque ou de l’immeuble de rapport, du bâtiment scolaire ou de l’hôtel des postes, les lieux de la modernité traduisent autant les tendances architecturales de l’époque que les rêves et les usages qui leur sont associés.

Historien de l’art, licencié de l’Université de Genève, David Ripoll travaille à l’Office du patrimoine et des sites (État de Genève) et à la Conservation du patrimoine architectural (Ville de Genève). Il a également été chargé d’enseignement aux Universités de Neuchâtel et Lausanne. Ses recherches et publications portent principalement sur l’architecture et l’urbanisme du XIXe siècle. Son futur ouvrage traite de l’agrandissement de Genève au XIXe siècle et formera le 6e volume des Monuments d’art et d’histoire du canton de Genève.

Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée.

 

Image: plan Blotniski de 1858 (BGE 40g 01 03).

Dévoiler les archives de la surveillance

Dévoiler les archives de la surveillance

Dévoiler les archives de la surveillance

Archives d’État

Le 21 mai 2024 de 17h à 19h30

 

Présentation des nouveaux instruments, en particulier numériques, qui donnent accès aux sources du contrôle social et religieux exercé par les consistoires dans les sociétés réformées (XVIe-XVIIIe siècles).

Flyer

Femmes séditieuses à Genève. À propos de l’affaire Pierre Fatio

Femmes séditieuses à Genève. À propos de l’affaire Pierre Fatio

Femmes séditieuses à Genève.

À propos de l’affaire Fatio

Une conférence présentée par

Bernard Lescaze
Historien

Jeudi 25 avril 2024 à 18 h 30,

La conférence sera précédée de l’Assemblée générale de la Société

Archives d’État de Genève,
1, rue de l’Hôtel-de-Ville

 

Le rôle des femmes dans les émeutes populaires paraît souvent lié à la précarité, à la faim ou à la pauvreté. Nombre de ces émotions ont fait l’objet de monographies dans l’histoire européenne.

Rarement pourtant, on constate dans ces soulèvements une réflexion de nature politique, comme si cette dernière était réservée à leurs époux, leurs frères ou leurs fils.

Toutefois en 1707 des citoyennes et des bourgeoises ont manifesté, seules, ou avec leurs adolescents, d’une manière très politique, montrant par là qu’elles étaient conscientes des droits que défendaient leurs maris. Ces épisodes ont été complètement occulté par les historiens qui ont traité de l’affaire Fatio jusqu’à nos jours. Grâce à de nombreuses sources archivistiques, un aspect totalement neuf du rôle des femmes à Genève durant cette période sera dévoilé. On s’interrogera aussi sur un éventuel lien avec les troubles politiques genevois du XVIe siècle. 

 

Bernard Lescaze, juriste et historien, a enseigné l’histoire moderne aux Universités de Genève et de Lausanne. Il a consacré la plupart de ses publications à l’histoire genevoise. Soucieux de médiation, il tient depuis de longues années un podcast historique sur Radio-Cité.

Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée.

 

Image: plan Billon.