Exposition, Hodler//Parallélisme

Exposition, Hodler//Parallélisme

Visite par Mme Alix Fiasson

Samedi 16 juin 2018 à 11 h.
entrée libre

Musée Rath
Place Neuve

                            

Le Kunstmuseum de Berne et les Musées d’art et d’histoire de Genève – situés dans les villes de naissance et de décès de Ferdinand Hodler – ont décidé d’unir leurs collections et leurs forces pour proposer, avec l’appui d’autres institutions suisses et de nombreux collectionneurs privés, une exposition d’environ 80 tableaux, qui permettra d’embrasser la carrière de l’artiste, d’établir les liens qu’il nouait entre ses tableaux et de décrypter ses ambitions picturales. L’exposition Hodler//Parallélisme s’appuie sur les postulats d’une conférence de Hodler donnée à Fribourg en 1897 sous le nom de La mission de l’artiste, qui exposait les grands principes esthétiques de son travail. Il y définissait la notion de parallélisme, dégagée de ses études de la nature et des hommes. Dans cette appréhension de l’univers, Hodler a développé la théorie de son œuvre. L’exposition montre ainsi les correspondances qu’il établit à l’intérieur de son œuvre, mais aussi entre les tableaux eux-mêmes : parallélisme des compositions, mais également des sentiments qui se répondent d’une toile à une autre.

Alix Fiasson est titulaire d’une maîtrise en histoire et critique des arts et d’un master en gestion des paysages culturels. Elle élabore et conduit avec ses collègues du Musée d’Art et d’Histoire, des projets visant à mettre en relation objets, collections, expositions et publics. Elle est chargée plus spécifiquement du public en situation de handicap visuel ainsi que des jeunes des Maisons de quartier.

 

Ferdinand Hodler (1853 — 1918), Le Lac Léman et le Mont-Blanc, avec cygnes, 
© Musées d’art et d’histoire, Ville de Genève, no 1964-0033

 

 

 

 

 

 

 

Les archives du  Comité international de la Croix-Rouge (CICR)

Les archives du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)

Attention!! Nombre de places limité, inscription obligatoire sur info@shag-geneve.ch

Une confirmation vous sera envoyée et nous vous prions de vous munir d’une pièce d’identité lors de la visite afin d’assurer les formalités de sécurité du site du CICR.

 

Visite par Monsieur Daniel Palmieri,
chargé de recherches historiques au CICR

Jeudi 8 mars 2018 à 17 h. 30

CICR

19, avenue de la Paix

Les archives générales publiques conservent plus d’un siècle d’histoire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Constituées de correspondances, de rapports de missions, de notes, etc. pour la période de 1863 à 1975, ces archives témoignent de l’évolution du CICR en tant qu’institution humanitaire mondialement reconnue, et de son engagement plus que centenaire pour alléger les souffrances causées par la violence de la  guerre. A la fois réceptacle de la mémoire des victimes des conflits armés, et de ceux qui leur sont venus en aide, ces archives revêtent une importance capitale pour la compréhension du phénomène de l’humanitaire moderne.

 

Photo© CICR,
L’agence internationale des prisonniers de guerre

 

 

 

 

Centre religieux et culturel Hekhal Haness

Centre religieux et culturel Hekhal Haness

 

par Monsieur Joël Herzog,
membre du comité du Centre 

Jeudi 18 janvier 2018 à 18 h. 30

54 ter, route de Malagnou

Construite en 1969-1972 d’après les plans du bureau d’architectes Favre et Guth, et de l’architecte Marc Tzala, la synagogue Hekhal Haness a rejoint en 2016 la liste des bâtiments genevois bénéficiant d’une mesure de protection patrimoniale. Ce complexe, tout en étant inséré dans un square, semi-enterré et corseté de hauts immeubles, se distingue en effet par son architecture baignée de lumière, la qualité de ses matériaux et ses volumes généreux. La vaste salle de prière, surmontée d’un dôme en marbre translucide, retient en particulier l’attention. Soutenue par l’homme d’affaires Nessim Gaon, la construction de cette synagogue témoigne par ailleurs de la vague d’immigration des Juifs sépharades à Genève après la Seconde Guerre mondiale. D’une capacité de 850 places, elle forme aujourd’hui le centre religieux et culturel sépharade le plus important de Suisse.

 

Crédit photo, Office du patrimoine et des sites 
Service de l’inventaire des monuments d’art et d’histoire, photo Marikit Taylor.

 

Faire le mur ?  Le monument international de la Réformation a 100 ans!

Faire le mur ? Le monument international de la Réformation a 100 ans!

Visite de l’exposition

par Monsieur Alexandre Fiette,
commissaire de l’exposition

Samedi 14 octobre 2017
à 10 h. 30

Maison Tavel
6, rue du Puits-Saint-Pierre

 

Souhaitant rappeler par un monument ce qu’elle doit à la Réforme, Genève lance en 1908 un concours international. Parmi les nombreux projets, celui des architectes Laverrière, Monod, Taillens et Dubois fait l’unanimité. Sa sculpture, proposée originellement par Reymond, est finalement confiée à Bouchard et Landowski et compose une étonnante page d’histoire du calvinisme. Plus de 125 pièces rassemblées à la Maison Tavel retracent dans cette exposition la genèse et la construction du monument international de la Réformation, plus communément appelé « Mur des Réformateurs ». Projets refusés, sculptures recommencées, images détournées, mais aussi plans et vues artistiques ou techniques rendent compte de l’histoire d’une œuvre dont la notoriété n’est plus à démontrer depuis son achèvement en 1917.

Formé au tissage de la tapisserie aux manufactures des Gobelins, après un baccalauréat option histoire de l’art et dessin, Alexandre Fiette s’initie à la conservation des textiles à l’Institut de restauration des œuvres d’art à Paris (aujourd’hui INP) et travaille au sein de différentes collections textiles européennes, Fondation Abegg, Hampton court, V&A, National Museums of Scotland, musée des Tissus de Lyon pour rejoindre les Musées d’art et d’histoire en 1996. En charge de l’atelier de restauration des textiles, puis de nombreux commissariats d’exposition, il intègre l’équipe de conservateurs. Ayant abordé divers aspects du domaine des arts appliqués, il devient en 2012 responsable de la Maison Tavel, musée d’histoire quotidienne et urbaine de la Ville de Genève.

Côté chaire, côté rue, La Réforme à Genève (1517-1617)

Côté chaire, côté rue, La Réforme à Genève (1517-1617)

 

Visite par
M. le professeur Christian Grosse et al.

Jeudi 18 mai 2017
Archives d’État
18 h.30

Dans le contexte du 500e anniversaire de la Réforme luthérienne (1517), les Archives d’État de Genève, en collaboration avec des historiens de l’Université de Genève et de l’Université de Lausanne, ont mis sur pied une exposition qui présente l’impact de cet événement sur la vie des Genevois ordinaires. Il s’agit à la fois de montrer comment les Genevois se sont impliqués dans le processus de réforme et de mettre en évidence la manière dont la conversion religieuse de la ville a affecté leur culture. Les archives se font en effet l’écho de l’activisme, des résistances ou de l’adaptation des différents milieux – hommes, femmes, comme enfants – et soulignent les changements réels – ou mythifiés – qu’impose la pratique du nouveau culte. L’exposition aborde cette thématique en trois temps. Une première période (1517-1555) retrace l’introduction de la Réforme à Genève. Les prêches de Guillaume Farel nourrissent l’effervescence religieuse qui s’exprime parfois par l’iconoclasme. La deuxième période (1555-1575) décrit la Réforme vécue « au quotidien ». La population s’adapte aux nouvelles liturgies, côtoie les élèves de l’Académie, accueille l’afflux des réfugiés et subit les contraintes disciplinaires. Finalement la troisième période (1575-1617) voit s’apaiser les esprits et la discipline s’assouplir. Les Genevois trouvent peu à peu un nouvel équilibre et l’année 1617 offre l’occasion de célébrer les cents ans de la Réforme. Les Archives d’État de Genève conservent, restaurent et numérisent les documents sur lesquels travaille l’historien. La présentation d’un projet de numérisation et de restauration des archives de l’Église protestante complète cette exposition et met en évidence le travail de l’historien en lien avec l’archive.

Christian Grosse est professeur en histoire et anthropologie des christianismes modernes et docteur ès lettres. Sa thèse de doctorat s’intitule  » les rituels de la Cène. Une anthropologie historique du culte eucharistique réformé à Genève (XVIe-XVIIe siècles) ». Ses domaines de recherche sont l’anthropologie historique des cultures religieuses dans l’Europe de la première modernité, l’histoire des modes de régulation sociale dans l’Europe de la première modernité et l’histoire de l’histoire des religions. Il est actuellement professeur ordinaire de l’Université de Lausanne, au sein de la Faculté de théologie et de sciences des religions.

 

Châteaux forts et chevaliers,  Genève et la Savoie au XIVe siècle

Châteaux forts et chevaliers, Genève et la Savoie au XIVe siècle

Visite de l’exposition

par Madame Sylvie Aballéa, commissaire de l’exposition,
et
Monsieur Matthieu de la Corbière, historien

 

Samedi 4 février 2017
Musée d’art et d’histoire
à 11 heures

L’exposition permet de comprendre l’empreinte de la chevalerie sur la société courtoise du XIVe siècle, période souvent oubliée des études sur Genève et la Savoie médiévale. L’idée de cette exposition est née d’une opportunité qui ne se représentera plus avant longtemps : le prêt d’un cycle peint, provenant du château de Cruet, par le musée Savoisien à Chambéry, fermé pour rénovation. Illustrant les aventures d’un vassal de Charlemagne, le décor du château de Cruet, qui constitue la pièce maîtresse de la présentation, est l’un des plus importants cycles de peintures médiévales de Savoie. Reflet de la littérature de son temps, il illustre parfaitement l’idéal de la chevalerie, qui apparaît dans l’art à la fin du XIIIe siècle. Réalisé vers 1300, il est ainsi l’un des premiers exemples de peinture murale profane conservés dans le vaste territoire dominé principalement par les comtes de Genève, les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois, qui s’étend, au pied des Alpes, du lac de Neuchâtel à la vallée de l’Isère. Cet ensemble exceptionnel est mis en relation avec nombre d’œuvres rares, datant de la même période et provenant de cette région, qui reprennent les mêmes thèmes : les chevaliers, leurs équipements militaires, leurs loisirs, leurs passions et leurs châteaux. La visite de l’exposition, commentée conjointement par la commissaire et Matthieu de la Corbière, se concentrera sur la chevalerie, dans toute sa réalité ou telle quelle est représentée dans les arts, leurs loisirs et les châteaux forts.

Sylvie Aballéa, docteure ès lettres en histoire de l’art médiéval à l’Université de Genève, est assistante conservatrice au Musée d’art et d’histoire (collections médiévales). Commissaire de l’exposition Ferveurs médiévales. Représentation des saints dans les Alpes, qui a été présentée à la Maison Tavel en 2013 et a abordé la question religieuse, elle met en lumière avec cette nouvelle présentation la chevalerie et le monde profane dans notre région.

Matthieu de la Corbière, docteur en histoire, est un spécialiste de l’histoire du diocèse de Genève, de l’architecture fortifiée dans les anciens Etats de la Maison de Savoie et du patrimoine médiéval genevois.