L’apport de James Fazy (1794-1878) à l’avènement des droits fondamentaux à Genève

L’apport de James Fazy (1794-1878) à l’avènement des droits fondamentaux à Genève

 

par Madame Véronique Mettral Dubois

Jeudi 17 mars 2016 à 18h30

entrée libre

Archives d’État de Genève, Ancien Arsenal
1, rue de l’Hôtel-de-Ville

 

Cette conférence offrira une synthèse des travaux de thèse de Véronique Mettral Dubois sur James Fazy (1794-1878). L’homme d’État, fondateur du parti radical genevois, en est venu à symboliser l’avènement de la Genève moderne et démocratique. Meneur de la révolution radicale d’octobre 1846, il est également l’auteur de la Constitution genevoise de 1847, restée en vigueur jusqu’au 1er juin 2013. Quels sont les grands axes de l’œuvre politique de James Fazy ? Quel a été son apport à l’avènement des droits fondamentaux à Genève ? Quelles ont été ses sources d’inspiration? La conférencière abordera ces questions dans une perspective d’histoire du droit et des institutions mais aussi par une fine étude de la biographie de James Fazy.

 

Véronique Mettral Dubois est chercheuse en histoire du droit à la faculté de droit de l’Université de Genève. Sa thèse, soutenue en 2014, a récemment été publiée aux éditions Schulthess.

 

Temps restauré, le monde fragile des archives.

Temps restauré, le monde fragile des archives.

 

Visite guidée de l’exposition par Madame Franca Stahl-Vilar
Archiviste

 samedi 6 février à 10h30

Archives d’État de Genève, Ancien Arsenal
1, rue de l’Hôtel-de-Ville

Les documents d’archives ont traversé les siècles et nous sont parvenus, pour certains intactes, pour d’autres en mauvais état de conservation. Si le souci de conserver des traces et/ou des preuves de l’activité gouvernementale remonte à très loin, le fait de pouvoir en disposer, aujourd’hui, reste une chance : bouleversements politiques et religieux, guerres et catastrophes naturelles notamment, sont autant de facteurs qui auraient pu détruire à tout jamais ce patrimoine unique et irremplaçable. Or, les archives de Genève ont été grandement épargnées au cours du temps. Transmettre aux générations futures cet héritage fragile, dans le meilleure état possible, est une des tâches principales des Archives d’État.

La restauration : à l’épreuve du temps
Prendre soin des archives qui ont souffert au cours du temps en menant des campagnes de restauration curative, mais surtout anticiper une éventuelle dégradation des documents en prenant des mesures de conservation préventive, est une tendance qui se dessine actuellement dans tous les centres d’archives. Il s’agit de mettre l’accent sur tout ce qui préserve le patrimoine historique d’éventuelles dégradations.

Et le numérique ?
Si les normes de conservation et les procédés de restauration des archives sur parchemin ou sur papier permettent aujourd’hui de sauvegarder ce patrimoine, il en va tout autrement des documents numériques. Jamais l’humanité n’aura géré autant d’informations sur des supports aussi fragiles ! Il convient aujourd’hui de développer des solutions pour la sauvegarde des fichiers numériques. Loin de l’habituelle caricature que l’on peut se faire des archivistes, ces derniers sont résolument tournées vers l’avenir en relevant ce défi du XXIe siècle.

Exposition visible jusqu’à fin 2016, Entrée libre.

 

 

  Byzance en Suisse

Visite de l’exposition par Mme Marielle Martiniani-Reber,

Samedi 12 décembre 2015, 10h30, Musée Rath

Cette exposition a pour objectif de présenter un patrimoine historique majeur, à ce jour peu valorisé et souvent méconnu. Son originalité réside dans le fait de développer deux thèmes en lien étroit avec la Suisse. D’une part, elle réunira pour la première fois de nombreux témoignages matériels de la civilisation byzantine conservés en Suisse et, d’autre part, elle soulignera l’apport de notre pays dans la redécouverte et l’étude de cette culture. Le lien qui unit les œuvres exposées à la Suisse constituera ainsi le fil conducteur de l’exposition, soit que ces oeuvres proviennent de collections publiques ou privées, de trésors religieux créés au Moyen Âge, de fouilles archéologiques menées sur le sol helvétique, soit qu’elles témoignent de l’intérêt de personnalités suisses pour la civilisation byzantine. Une première section sera consacrée à l’aspect patrimonial et couvrira la période allant de la fondation de Constantinople en 330 à la prise de cette même ville par les Ottomans en 1453. Un accent particulier sera mis sur les aspects techniques liés aux divers métiers, puisque l’une des œuvres majeures que le Musée envisage de présenter dans cette section est le texte connu sous le nom de Livre du préfet contenu dans un manuscrit de la Bibliothèque de Genève, le Genavensis Græcus 23. La seconde section s’articulera autour de l’héritage byzantin en Suisse, de sa préservation et de sa diffusion depuis la Renaissance jusqu’à l’époque contemporaine. (source : MAH) Diplômée de l’Université de Lyon II, Marielle Martiniani-Reber est docteur en histoire de l’art et en archéologie. Conservatrice responsable du département des arts appliqués des Musées d’art et d’histoire depuis 1995, elle est par ailleurs spécialiste des textiles et de l’Orient chrétien. Auteur de plus de 80 articles et livres dans ces deux domaines principalement, elle a notamment publié en 2011 le catalogue raisonné des collections byzantines des MAH.

 

 

Jean-Pierre Saint-Ours, un peintre genevois dans l’Europe des Lumières
 Visite de l’exposition par Mme Anne de Herdt,
commissaire de l’exposition,

Samedi 10 octobre 2015, 10h30, Musée d’art et d’histoire

Le Musée d’art et d’histoire (MAH) rend hommage à ce grand artiste genevois dont le nom orne sa façade et dont une des œuvres majeures, Le Tremblement de terre, entrait en 1801 dans les collections genevoises. Cette rétrospective inédite permet de découvrir ce peintre d’histoire et de portraits qui s’inscrit avec originalité dans le Néoclassicisme européen. Formé à Paris, et après une période baroquisante, Saint-Ours participe au mouvement du «retour à l’Antique», à travers la lecture des Anciens et la recherche d’un nouveau classicisme. Après douze ans passés à Rome, il rejoint Genève en 1792, en pleins troubles politiques. Il se consacrera aux portraits historiés de notables culturels, scientifiques et politiques. L’exposition inaugurée cette année réunit une centaine de peintures, dont certaines inédites, avec des recherches graphiques originales. (source : MAH)

Anne de Herdt est conservatrice honoraire du Cabinet des dessins du Musée d’art et d’histoire. Elle est l’une des deux commissaires de cette exposition et publiera dans le courant de l’année le catalogue raisonné de l’œuvre peinte et des sujets dessinés historiques, mythologiques de Saint-Ours. Avec l’exposition, cette publication constitue l’aboutissement d’un travail de longue haleine. Au cours de sa carrière, Anne de Herdt a en effet consacré ses efforts à l’étude, à la présentation et à la publication des dessins des peintres de la fin de l’Ancien Régime au XIXe siècle. Elle a rédigé de très nombreux articles, portant notamment sur les œuvres conservées par le Musée d’art et d’histoire. On se souvient également de la remarquable exposition et du catalogue que Anne de Herdt avait consacrés en 1992 aux dessins de Liotard.

 

Byzance en Suisse

Byzance en Suisse

 

Visite de l’exposition par Mme Marielle Martiniani-Reber,

Samedi 12 décembre 2015, 10h30, Musée Rath

Cette exposition a pour objectif de présenter un patrimoine historique majeur, à ce jour peu valorisé et souvent méconnu. Son originalité réside dans le fait de développer deux thèmes en lien étroit avec la Suisse. D’une part, elle réunira pour la première fois de nombreux témoignages matériels de la civilisation byzantine conservés en Suisse et, d’autre part, elle soulignera l’apport de notre pays dans la redécouverte et l’étude de cette culture. Le lien qui unit les œuvres exposées à la Suisse constituera ainsi le fil conducteur de l’exposition, soit que ces oeuvres proviennent de collections publiques ou privées, de trésors religieux créés au Moyen Âge, de fouilles archéologiques menées sur le sol helvétique, soit qu’elles témoignent de l’intérêt de personnalités suisses pour la civilisation byzantine. Une première section sera consacrée à l’aspect patrimonial et couvrira la période allant de la fondation de Constantinople en 330 à la prise de cette même ville par les Ottomans en 1453. Un accent particulier sera mis sur les aspects techniques liés aux divers métiers, puisque l’une des œuvres majeures que le Musée envisage de présenter dans cette section est le texte connu sous le nom de Livre du préfet contenu dans un manuscrit de la Bibliothèque de Genève, le Genavensis Græcus 23. La seconde section s’articulera autour de l’héritage byzantin en Suisse, de sa préservation et de sa diffusion depuis la Renaissance jusqu’à l’époque contemporaine. (source : MAH) Diplômée de l’Université de Lyon II, Marielle Martiniani-Reber est docteur en histoire de l’art et en archéologie. Conservatrice responsable du département des arts appliqués des Musées d’art et d’histoire depuis 1995, elle est par ailleurs spécialiste des textiles et de l’Orient chrétien. Auteur de plus de 80 articles et livres dans ces deux domaines principalement, elle a notamment publié en 2011 le catalogue raisonné des collections byzantines des MAH.

Jean-Pierre Saint-Ours, un peintre genevois dans l’Europe des Lumières

Jean-Pierre Saint-Ours, un peintre genevois dans l’Europe des Lumières

 Visite de l’exposition par Mme Anne de Herdt,
commissaire de l’exposition,

Samedi 10 octobre 2015, 10h30, Musée d’art et d’histoire

Le Musée d’art et d’histoire (MAH) rend hommage à ce grand artiste genevois dont le nom orne sa façade et dont une des œuvres majeures, Le Tremblement de terre, entrait en 1801 dans les collections genevoises. Cette rétrospective inédite permet de découvrir ce peintre d’histoire et de portraits qui s’inscrit avec originalité dans le Néoclassicisme européen. Formé à Paris, et après une période baroquisante, Saint-Ours participe au mouvement du «retour à l’Antique», à travers la lecture des Anciens et la recherche d’un nouveau classicisme. Après douze ans passés à Rome, il rejoint Genève en 1792, en pleins troubles politiques. Il se consacrera aux portraits historiés de notables culturels, scientifiques et politiques. L’exposition inaugurée cette année réunit une centaine de peintures, dont certaines inédites, avec des recherches graphiques originales. (source : MAH)

Anne de Herdt est conservatrice honoraire du Cabinet des dessins du Musée d’art et d’histoire. Elle est l’une des deux commissaires de cette exposition et publiera dans le courant de l’année le catalogue raisonné de l’œuvre peinte et des sujets dessinés historiques, mythologiques de Saint-Ours. Avec l’exposition, cette publication constitue l’aboutissement d’un travail de longue haleine. Au cours de sa carrière, Anne de Herdt a en effet consacré ses efforts à l’étude, à la présentation et à la publication des dessins des peintres de la fin de l’Ancien Régime au XIXe siècle. Elle a rédigé de très nombreux articles, portant notamment sur les œuvres conservées par le Musée d’art et d’histoire. On se souvient également de la remarquable exposition et du catalogue que Anne de Herdt avait consacrés en 1992 aux dessins de Liotard.

A quoi sert de prêter serment en Suisse médiévale et moderne ?

A quoi sert de prêter serment en Suisse médiévale et moderne ?

 

M. Andreas Würgler,
professeur ordinaire d’histoire suisse, Unige

Jeudi 3 septembre 2015, 18h30, Archives d’Etat de Genève

Cette conférence se concentrera sur le rôle fondamental du serment au Moyen Âge et à l’époque moderne. Le serment lie la dimension religieuse au pouvoir politique. Les facettes diverses de cet élément structurel seront étudiées à travers l’exemple suisse : le serment a pour fonction de légitimer
toute sorte de pouvoirs, il est un élément indispensable dans les relations extérieures, mais le serment conspiratif est aussi un symbole de la révolte. Tous ces éléments sont typiques de l’Europe chrétienne (occidentale). Mais le cas suisse offre en plus des éléments spécifiques. Seuls les cantons suisses ont pu en effet se disputer à propos de la formule d’un serment pendant 150 ans ; seule la Confédération est « l’histoire d’un serment » (David Lasserre). La présentation sera accompagnée de nombreuses illustrations qui démontreront par l’iconographie l’importance du sujet pour l’histoire médiévale et moderne de la Suisse, et au-delà.

Andreas Würgler est professeur ordinaire en histoire suisse médiévale et moderne à l’Université de Genève depuis 2014. Après des études en histoire générale et littérature allemande à Berne et à l’Université libre de Berlin, il a obtenu un doctorat en histoire générale de l’Université de Berne en 1994. Il a consacré sa thèse d’habilitation à la diète fédérale. Il a codirigé un projet international sur les pétitions modernes, ainsi qu’un projet du FNS sur l’Helvétique. Ses domaines de recherche sont l’histoire politique et sociale, culturelle et diplomatique de l’ancienne Confédération, l’histoire comparée de la gestion des conflits sociaux et religieux, les formes d’articulation des intérêts «d’en bas» (suppliques, pétitions, ego-documents), et l’histoire transnationale des médias.

Anciennes courses

Course du samedi 19 mai 2012.

Dans le souffle des festivités de Rousseau 2012, nous vous avons proposé de marcher dans les pas du grand homme…