CONFÉRENCE ANNULÉE

Gustave de Beaumont (1851-1922) à la recherche d’une esthétique personnelle

 

Une conférence présentée par

Madame Coraline Gajo-Guyot,
historienne,

Jeudi 9 février 2023 à 18 h 30,

Archives d’État de Genève, Ancien Arsenal,
1, rue de l’Hôtel-de-Ville

Pour des raisons médicales, la SHAG est dans l’obligation d’annuler cette conférence. Nous regrettons cette situation et vous remercions pour votre compréhension.

Peintre reconnu et respecté de son vivant, Gustave de Beaumont est l’auteur d’une impressionnante production d’œuvres composée d’huiles sur toile, d’aquarelles ou encore de fresques. Au cours de sa carrière, il pratiquera allègrement tous les genres passant sans difficulté des motifs bucoliques au réalisme puis à la peinture de paysage. Sa participation active aux sociétés et manifestations culturelles, ainsi que son poste de professeur à l’École des Beaux-Arts le placent au cœur d’un vaste réseau artistique en Suisse, mais également à l’étranger. Pourtant, moins de dix ans après sa mort, il tombe complètement dans l’oubli. Ses succès passés s’estompent et ses toiles sont décrochées des cimaises pour rejoindre des collections privées rarement exposées.

Son éviction de l’historiographie suisse peut s’expliquer de différentes manières, néanmoins il faut en noter une d’importance. De Beaumont tarde en effet à s’épanouir dans un style artistique qui lui est propre. Au cours des vingt premières années de sa carrière, ses productions sont teintées par le goût du public et les lieux d’expositions avant de parvenir à réellement trouver sa voie. À l’occasion de la parution de la première monographie sur le peintre « Gustave de Beaumont. Peintre de la vie Genevoise », son autrice Coraline Gajo, se propose de dresser un bilan de son parcours et de ses expérimentations esthétiques.

Coraline Gajo est assistante-doctorante à l’Université de Neuchâtel où elle réalise une thèse en cotutelle avec l’École du Louvre de Paris. Sa recherche porte sur les artistes suisses en formation à Paris à la fin du XIXe siècle. C’est au cours de son master à l’Université de Lausanne en 2018 qu’elle s’intéresse pour la première fois à la figure oubliée de Gustave de Beaumont. La monographie et cette conférence viennent ainsi ponctuer près de quatre années de recherches.