Pleins feux sur un brillant cadeau diplomatique: l’orfèvrerie de l’Alabama

Pleins feux sur un brillant cadeau diplomatique: l’orfèvrerie de l’Alabama

Pleins feux sur un brillant cadeau diplomatique:

l’orfèvrerie de l’Alabama

Visite conduite par

Madame Gaël Bonzon

Historienne de l’art

 

Jeudi 20 novembre 2025 à 18 h 45,

Espace culturel GamMAH, 5 Promenade du Pin

Le 14 septembre 1872, Genève est le théâtre d’un événement d’une grande portée historique. Le tribunal arbitral, chargé, à l’Hôtel de Ville, de trancher l’épineux litige américano-anglais de l’Alabama, rend enfin sa sentence. La Grande-Bretagne se voit ainsi condamnée à verser aux États-Unis une lourde indemnité pour avoir manqué à ses obligations internationales de stricte neutralité durant la guerre de Sécession. Le jugement stipule qu’elle s’est commise avec les rebelles sudistes, leur fournissant différents navires corsaires, dont le fameux Alabama.

Après ce médiatique arbitrage international, qui a largement contribué à l’image de marque de Genève, de fastueux présents sont remis aux trois arbitres en reconnaissance de leur participation au règlement pacifique de ce différend.

Cette intervention portera sur l’ensemble d’orfèvrerie décerné à l’arbitre suisse : seront évoquées les circonstances de sa donation à la Ville de Genève, sa composition, son iconographie et l’admirable travail de restauration dont il a fait l’objet.

 

Gaël Bonzon, historienne de l’art, est attachée au domaine Arts appliqués du Musée d’art et d’histoire (MAH) depuis 1999. Forte d’une expérience pluridisciplinaire dans les arts appliqués, elle est l’auteur de plusieurs publications et spécialisée dans les périodes Art nouveau et Art déco. Elle a notamment présenté au printemps 2023 une exposition consacrée à l’artiste d’origine genevoise Jean Dunand.

 

Toute personne que le sujet intéresse est la bienvenue.

 

 

Présence féminine au panthéon de Genève: une visite du cimetière de Plainpalais

Présence féminine au panthéon de Genève: une visite du cimetière de Plainpalais

Présence féminine au panthéon de Genève:

une visite du cimetière de Plainpalais

Conduite par

Madame Clarissa Yang

Collaboratrice scientifique à la Maison de l’histoire

et

Madame Jade Sercomanens

Collaboratrice scientifique

 

Samedi 1er novembre 2025 à 10 h 00,

Cimetière des Rois

Rue des Rois 10, 1204 Genève. Devant la chapelle funéraire du cimetière de Plainpalais

Le cimetière de Plainpalais est souvent considéré comme le panthéon de Genève. Fondé à la fin de la période médiévale, il sert d’abord à l’inhumation des pestiférés. Ce site devient ensuite, sous la direction de l’Hôpital général, le principal espace funéraire de la République protestante à l’époque moderne. Au cours du XIXe siècle, la gestion des défunts est transférée aux autorités municipales. L’augmentation du coût des concessions restreint l’accessibilité des «Rois», remplacé progressivement par le cimetière de Saint-Georges, fondé en 1883. Le site historique se réserve aujourd’hui aux élites urbaines et aux personnalités illustres

Ce cimetière compte actuellement près de 300 tombes et monuments funéraires pour environ 600 personnes inhumées, dont de nombreux magistrats, artistes et membres de familles patriciennes. Le cimetière conserve ainsi un riche patrimoine qui témoigne des transformations majeures de l’histoire de Genève. Si les femmes représentent 44% des personnes inhumées, leur présence reste encore peu valorisée. Retracer leur présence et leur commémoration offre un angle original à l’histoire du cimetière et des pratiques funéraires. Elle éclaire également les enjeux contemporains autour de la construction d’une mémoire collective dans un site historique. Cette visite propose donc de redécouvrir le cimetière de Plainpalais depuis une perspective genre à partir de quelques sépultures féminines.

 

Depuis 2024, sous l’impulsion du Service des pompes funèbres, cimetières et crématoire de la Ville de Genève, la Maison de l’histoire travaille à réactualiser l’histoire du cimetière de Plainpalais à travers un projet de recherche réunissant historien-ne-s, spécialistes du patrimoine, artistes et archivistes. Les premiers résultats ont été présentés au cours d’une soirée et d’une journée d’étude en automne 2024. Une publication collective est prévue pour 2026. 

 

Toute personne que le sujet intéresse est la bienvenue.

 

 

Patek Philippe Museum

Patek Philippe Museum

Patek Philippe Museum

Une visite conduite par

Madame Hélène David

Collaboratrice scientifique

 

Samedi 7 juin 2025 à 10 h 00,

Patek Philippe Museum

7, rue des Vieux-Grenadiers

Le Patek Philippe Museum est un musée privé dont le projet est lancé en 1989  à l’occasion du 150e anniversaire de la fondation de la manufacture Patek Philippe. Une exposition a alors lieu dans les murs du Musée de l’Horlogerie et de l’Émaillerie, regroupant 500 montres de la collection privée de Philippe Stern. Le Musée ouvre en 2001 et retrace cinq siècles d’histoire de la montre. Il est abrité dans un bâtiment industriel en pierres de taille des années 1920, affecté dès les origines aux domaines de l’orfèvrerie et de l’horlogerie.

Présentant l’une des collections horlogères les plus importantes et les plus prestigieuses au monde, Patek Philippe Museum témoigne d’une histoire unique qui se développe en Europe, plus particulièrement en Suisse, et dont Genève devient très tôt un centre majeur : celle de la mesure du temps racontée par les garde-temps portatifs. Les automates et les portraits miniatures sur émail reflètent l’âge d’or de la Fabrique genevoise, à la pointe de l’innovation et des techniques d’orfèvrerie. Un étage du Musée propose enfin un panorama de la production de Patek Philippe, depuis sa création jusqu’à 2014, héritière des savoir-faire suisses et genevois tant en matière d’horlogerie de précision que de haut artisanat. 

 

Docteure en histoire des idées du XVIIIe siècle, Hélène David fait partie de l’équipe en charge de la mise en valeur des collections du Musée depuis 2018. Elle est responsable des portraits miniatures sur émail depuis 2020. L’audioguide en est bientôt achevé et devrait être disponible lors de cette visite.

 Inscription obligatoire jusqu’au 4 juin 2025, uniquement à l’adresse info@shag-geneve.ch

 

 

Musée des Exercices de l’Arquebuse et de la Navigation

Musée des Exercices de l’Arquebuse et de la Navigation

Musée des Exercices de l’Arquebuse et de la Navigation

Une visite conduite par

Madame Marianne Papaioannou-Hofer et Monsieur Rémy Mattenberger

Archiviste et ancien archiviste

 

Samedi 14 décembre 2024 à 10 h 30,

36, rue du Stand

Les archives des Exercices de l’Arquebuse et de la Navigation sont devenues un musée dès 1926 à l’initiative du premier archiviste de la société Ernest Naef.

Le nom des Exercices désignait dès le XVe siècle les corporations à caractère militaire instituées à Genève pour la défense de la cité. Elles étaient placées sous le contrôle de la Seigneurie, autorité politique de l’époque.
À l’origine les archers, arbalétriers, piquiers et hallebardiers formaient l’essentiel des combattants. Mais dès le XVIe siècle, les armes à feu commencèrent à être utilisées à des fins militaires et s’imposèrent progressivement. La société dite des «Exercices de l’Arquebuse» (1474) a fusionné en 1858 avec celle de «la Navigation» (1677) pour devenir les Exercices de l’Arquebuse et de la Navigation. Se livrant à l’art du tir, les Exercices restent auréolés d’un passé intimement lié à celui de Genève.

Il sera évoqué l’origine de toponymes qui nous sont bien connus : le Pont de la Coulouvrenière, le Cimetière des Rois, la rue du Stand et  la rue du Tir. Par ailleurs, l’Hôtel de l’Arquebuse qui a été construit en 1899 abrite les collections de prix de tir prestigieux, de documents historiques et d’armes anciennes, autant de témoins d’un passé glorieux. La majestueuse salle des Rois est ornée d’une magnifique frise d’Edouard Castres illustrant la vie de la société.

 

 

Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée.

 

 

L’Hôtel de ville

L’Hôtel de ville

L’Hôtel de Ville

Une visite conduite par

Madame Babina Chaillot Calame,
conservatrice cantonale des monuments

Jeudi 13 juin 2024 à 18 h 00,

Hôtel de Ville, cour centrale
2, rue de l’Hôtel-de-Ville

L’Hôtel de Ville de Genève trouve son origine dans une maison achetée en 1405 par les syndics de la cité, épaulée cinquante ans plus tard par la tour Baudet. Les autorités genevoises siègent ainsi dans ces bâtiments depuis près de six cent vingt années. L’ensemble est transformé et développé tout au long des siècles par l’adjonction de locaux de réunion et d’autres voués à l’exercice du pouvoir, desservis par une tour d’accès monumentale dressée au cours de la seconde moitié du XVIe siècle. L’Hôtel de Ville prend son allure actuelle au début du XVIIIe siècle, avec la construction de trois ailes au sud et à l’est.

Dans le cadre du chantier de restauration qui vient de s’achever, la visite consistera en la découverte de la salle des Pas-Perdus et des salons dits bleu, jaune et de l’Alabama. La première se distingue par son plafond en sapin, mouluré, assemblé en 1474. Les trois autres espaces, créés en 1863 et encore pourvus de leurs riches décors, mobiliers et objets d’époque, ont été le théâtre d’événements historiques importants, tels que la signature des Conventions de Genève en 1864 et la conclusion en 1872 de l’arbitrage international intervenu entre les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Babina Chaillot Calame est historienne de l’art et conservatrice cantonale des monuments. Elle a supervisé la restauration de l’Hôtel de Ville, en particulier celle de la salle des Pas-Perdus et des salons.

 

Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée.

 

 

Une histoire de la Réforme – visite guidée de la nouvelle exposition permanente du MIR

Une histoire de la Réforme – visite guidée de la nouvelle exposition permanente du MIR

Une histoire de la Réforme.

Visite guidée de la nouvelle exposition permanente du MIR

Conduite par

Monsieur Jean-Quentin Haefliger,
conservateur du Musée international de la Réforme

Samedi 10 février 2024 à 10 h 30,

Musée international de la Réforme
10, cour de Saint-Pierre

Logé au cœur de la vieille ville de Genève, dans la magnifique Maison Mallet, le Musée international de la Réforme a rouvert ses portes le 27 avril 2023 au terme de 21 mois de travaux de transformation. La nouvelle entrée sur la cour de Saint-Pierre, la consécration d’un espace de cinq salles pour les expositions temporaires et l’installation d’une nouvelle scénographie pour le parcours permanent ont transformé le premier musée inauguré en 2005. Il reste de ce dernier le principe d’un parcours thématique et chronologique, ainsi que les œuvres majeures qui ont fait son succès.

Unique au monde, le MIR est la seule institution laïque consacrée à l’histoire de la Réforme et du protestantisme. Tableaux, objets, livres, gravures et dispositifs audiovisuels se conjuguent en douze salles riches en couleur où l’on peut contempler notamment des œuvres de Cranach, Hodler ou Liotard, déchiffrer des manuscrits et éditions originales du XVIe siècle ou encore apprécier les voix d’Aretha Franklin ou de Johnny Cash.

Jean-Quentin Haefliger est historien et conservateur du Musée international de la Réforme. Après des études d’histoire ancienne et d’archéologie à l’Université de Genève, il a été notamment engagé dans le domaine de la médiation culturelle auprès de plusieurs institutions patrimoniales et muséales genevoises, mais également comme coordinateur des Journées européennes du patrimoine. Depuis 2023, Jean-Quentin Haefliger a rejoint le comité de la SHAG.

 

Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée.